Voici une définition claire du cloud privé qui devrait permettre de lever certaines fausses idées sur ce qu’est et n’est pas le cloud privé ; et de réaffirmer que le cloud privé n’est définitivement pas mort.
Les clouds privés utilisent efficacement les ressources de stockage, de calcul et de mémoire d’un serveur. Ils peuvent fournir des temps de réponse plus rapides pour les applications d’entreprise. Aussi, ils aident à respecter les réglementations relatives au stockage des données.
Qu’est-ce qu’un cloud privé ? Définition !
Le concept de cloud privé est relativement simple. Le NIST l’a défini dans sa feuille de route sur les normes de cloud computing en 2013 avec cette description ; « L’infrastructure de cloud privé est provisionnée pour une utilisation exclusive par une seule organisation comprenant plusieurs utilisateurs. »
Un aspect important de la définition du NIST, qui est désormais acceptée comme la norme mondiale, est qu’une infrastructure de cloud privé n’a pas besoin d’être située sur site ni même d’appartenir à l’entreprise qui l’utilise.
Les entreprises peuvent faire appel à des fournisseurs tiers de services cloud computing comme EXTER pour héberger et pour la gestion de clouds privés. Elles peuvent faire appel à des sociétés pour construire et gérer un cloud privé sur site. Elles peuvent aussi adopter l’approche « do-it-yourself » et moderniser leur centre de données existant ; dans le but d’en faire un cloud privé.
Quelle que soit l’approche adoptée par une entreprise, une chose est claire : les clouds privés sont sur la voie de la croissance. IDC prévoit que les dépenses totales en matière de cloud, qui comprennent les services de cloud, le matériel, les composants, les logiciels et les services professionnels/gérés, dépasseront 1,3 billion de dollars d’ici 2025 ; avec un taux de croissance annuel composé de 16,9 %. Les services de cloud privé, qu’on appelle aussi cloud dédié, connaîtront une croissance plus rapide de 31,0 %.
Quelle est la différence entre un cloud public et un cloud privé ?
La différence fondamentale entre un cloud privé et un cloud public est que toutes les ressources et l’infrastructure d’un cloud privé sont cloisonnées. Elles sont séparées de l’infrastructure publique. Il peut être partitionné à l’aide d’un logiciel pour créer une machine virtuelle (VM) ; ou même exister entièrement sur son propre matériel. Mais les ressources de ce cloud privé sont disponibles pour l’usage exclusif d’un seul client.
En revanche, dans le cloud public, les clients ont leur part de cloud provisionnée pour leur usage. Les ressources disponibles, sur des machines virtuelles ou physiques, pour tous les utilisateurs dans ce cloud sont partagées. Ces ressources sont allouées en fonction des contrats d’utilisation du cloud souscrit. Mais tâches de différents abonnés peuvent consommer en même temps des ressources CPU fonctionnant sur des serveurs physiques partagés. L’utilisation des capacités du serveur sont aussi mutualisées.
Bien entendu, les données sont logiquement isolées et attribuées à chacun des abonnés. Ainsi, un utilisateur ne peut pas manipuler, lire ou même connaître les données d’un autre. Les utilisateurs peuvent faire évoluer les ressources qui leurs sont allouées sur une machine virtuelle en fonction de leurs besoins. Mais le pool de ressources global qu’ils utilisent tous est toujours partagé.
Avantages de créer un serveur cloud privé sécurisé pour une entreprise
La tendance générale est certainement que les entreprises transfèrent davantage de ressources vers le cloud public. Qu’il s’agisse de la migration d’applications existantes ou de l’adoption d’une stratégie « cloud first » pour le développement de nouvelles applications.
Cependant, certaines agences gouvernementales ainsi que des entreprises qui travaillent dans des secteurs hautement réglementés peuvent être tenues d’avoir un contrôle plus important sur certains types de données que ce que les fournisseurs de cloud public peuvent offrir. Cela inclut non seulement la sécurité des données elles-mêmes ; mais aussi le contrôle des ressources qui les hébergent. Pour ces groupes, un cloud privé peut s’avérer nécessaire ; voir indispensable.
Il peut également y avoir certains systèmes et programmes hérités qui ne fonctionneraient pas bien, voire pas du tout, dans une instance de cloud public. En revanche, ils peuvent être exécutés dans un environnement privé et virtualisé ; spécifiquement conçu pour les prendre en charge et offrant un contrôle direct.
Outre les préoccupations liées à la conformité et à la réglementation, les clouds privés permettent aux entreprises de mieux contrôler leurs données ; et leurs applications. Et pour les entreprises qui exécutent des applications en temps réel nécessitant une faible latence, le fait de conserver ce process sur place peut fournir le type de performance qu’il serait difficile pour un fournisseur de services de cloud public d’égaler.
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Les défis de la création d’un cloud privé en interne
Les entreprises peuvent créer et gérer leurs propres clouds privés. Mais cela nécessite des investissements long terme relativement important. Pour créer presque n’importe quel cloud, il faut disposer d’une infrastructure informatique assez vaste.
Un cloud privé fonctionnant sur site doit pouvoir prendre en charge des technologies telles que la virtualisation et les réseaux définis par logiciel. Il doit également disposer d’un large degré d’extensibilité des ressources ; ainsi que de la bande passante nécessaire pour prendre en charge les utilisateurs et les applications qui y sont exécutées.
Mais si une organisation possède son propre datacenter, la configuration de ces ressources pour qu’elles fonctionnent comme un cloud privé est une option viable. Pour de nombreuses entreprises, la transition vers un cloud privé se fait dans le cadre d’un effort de modernisation du centre de données ; plus que dans un optique de rationalisation ou de réduction de coûts.
Au lieu d’un simple rafraîchissement du matériel, les entreprises en profitent pour ajouter des fonctionnalités de type cloud ; telles que l’approvisionnement en libre-service des ressources, la conteneurisation, etc. Et à un niveau stratégique, les clouds privés peuvent servir de base à une transformation numérique à l’échelle de l’entreprise.
Cloud computing privé, public, hybride ou multicloud
La plupart des experts estiment que le cloud hybride connaîtra la plus forte croissance au cours des prochaines années. Il s’agit du type de déploiement de cloud le plus flexible.
Il convient aux organisations qui commencent tout juste à se tourner vers les clouds tout en conservant une vaste infrastructure sur site. Aussi, il convient également aux entreprises qui maintiennent de grands déploiements de clouds publics, mais qui doivent également héberger des données sensibles ou hautement réglementées dans un cloud privé. Les données médicales qui nécessite un hébergement informatique certifié HDS, par exemple.
En général, un déploiement de cloud hybride peut intégrer des clouds publics, des clouds privés et une infrastructure sur site. La clé du succès de la plupart des déploiements est une interface de gestion unifiée où les administrateurs peuvent tout contrôler depuis un emplacement central. Cela donne aux entreprises la flexibilité de maintenir et d’accéder à leurs données là où elles peuvent être stockées, utilisées et protégées le plus efficacement. Cette flexibilité se traduit également par des économies de coûts. Ce qui est une autre raison pour laquelle les déploiements de clouds hybrides continuent de gagner en popularité.
Un autre terme qui s’applique au domaine du cloud hybride est celui de multicloud ; dans lequel la partie cloud public du déploiement est située dans l’infrastructure de plusieurs fournisseurs de cloud.
Pourquoi aller vers tel ou tel cloud ?
Bien qu’ils restent fonctionnellement les mêmes aujourd’hui qu’au moment de leur conception initiale, les raisons de déployer des clouds hybrides ont évolué au fil du temps. Au départ, ils étaient surtout utilisés pour aider à transformer des parties de l’infrastructure sur site d’une entreprise en un cloud privé ; puis à se connecter en toute sécurité à un cloud public afin de faciliter l’accès aux données et leur utilisation.
Aujourd’hui, il s’agit de s’assurer que les charges de travail sont transposables dans tous les environnements ; y compris les nouvelles plateformes de cloud conteneurisées. Un processus ou une charge de travail peut même s’étendre sur plusieurs clouds. Se déployant automatiquement et fonctionnant là où c’est le plus efficace, le plus rentable ; ou le plus nécessaire. Dans une certaine mesure, cela nécessite une bonne plateforme d’automatisation.
Quelles sont les architectures de clouds privés ?
Les clouds privés partagent cinq caractéristiques avec d’autres types d’architectures de cloud ; selon le NIST.
La première est le libre-service à la demande. Ce qui signifie que les utilisateurs finaux de l’entreprise peuvent approvisionner eux-mêmes les ressources informatiques sans demander la permission ou l’aide du responsable informatique ; ou du prestataire assurant l’infogérance informatique de l’entreprise.
Le deuxième est le large accès, où les ressources du cloud privé sont accessibles aux utilisateurs finaux sur une variété d’appareils ; y compris les tablettes et les smartphones.
Ensuite, la troisième est la mise en commun des ressources, qui est nécessaire pour une utilisation efficace des ressources informatiques. Ainsi, divers utilisateurs finaux se partagent les ressources. Mais ces ressources sont internes à cette entreprise. Contrairement au cloud public, où les ressources peuvent être partagées entre des clients de différentes entreprises.
La quatrième est l’élasticité rapide, qui permet d’augmenter ou de réduire les ressources en fonction des besoins ; et de libérer les ressources pour qu’elles soient utilisées par d’autres lorsque le besoin s’en fait sentir.
Enfin, le cloud privé nécessite une méthode de mesure de l’utilisation. Qu’il s’agisse de stockage, de traitement, de bande passante ou du nombre de comptes utilisateurs.
La décision de passer à l’étape suivante et de déployer des mécanismes de facturation interne est individuelle. Mais les entreprises doivent être en mesure de suivre et de comprendre l’utilisation des ressources du cloud privé.
Comment créer et construire un cloud privé ?
La technologie sous-jacente aux clouds privés restera probablement inchangée dans un avenir proche. Mais la manière dont les clouds sont déployés continue d’évoluer. De nombreuses organisations opteront probablement pour des solutions de cloud privé dont la propriété, les opérations de maintenance informatique, les mises à jour sont assurées par un tiers comme EXTER.
EXTER propose même des déploiements et des services d’hébergement clouds privés hautement spécialisés ; comme l’hébergement des données de santé dans des datacenters certifiés.
Mais la tendance actuelle tend à montrer que ça n’est pas vraiment le type de cloud qui est important de nos jours ; mais plutôt, en règle générale, le fait de s’assurer que toutes les données et les charges de travail peuvent aller là où elles peuvent être traitées le plus efficacement. Ainsi que là où elles doivent résider en fonction des cadres ou des réglementations de sécurité pertinents.
Les clouds privés au sein d’une infrastructure de cloud public peuvent en fait présenter des avantages en matière de sécurité. L’idée fausse selon laquelle les clouds publics sont intrinsèquement moins sûrs que les clouds privés a été largement démentie par de nombreuses études au fil des ans.
En fait, un cloud public bien entretenu dispose probablement de tous les derniers correctifs et protections. Cela rend probablement un cloud privé déployé en son sein plus sûr qu’une instance de cloud privé gérée sur site par une entreprise qui n’est pas spécialisée dans les déploiements de cloud ou la cybersécurité en entreprise.
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